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Les Résistants rémois tués à la Libération

   5 Rémois ont été tués au cours des combats de la Libération en août 1944.

   Résistant dès 1941 dans la région parisienne, puis à Lyon et à nouveau Paris,
Jean-Jacques DESIRONT
a participé à de nombreuses opérations : destruction des fichiers du STO de Versailles et de Paris, sabotages d'usines...
   Il a fait partie du commando qui, le 28 juin 1944, a exécuté Philippe HENRIOT, le secrétaire d'Etat à l'Information et à la Propagande du gouvernement de Vichy.
   Arrêté le 15 juillet 1944 sur dénonciation, torturé, condamné à mort, il réussit grâce à des complicités à faire entrer des armes dans la prison et le 17 août, après avoir attaqué les gardiens miliciens, il s'est évadé avec 180 camarades.
  Il a été tué le 19 août aux premières heures de l'insurrection parisienne,
boulevard Magenta, alors qu'il essayait avec cinq camarades de forcer un barrage allemand à bord d'une automobile.

Sur cette photographie prise par un habitant du boulevard Magenta,
le corps de Jean-Jacques DESIRONT est marqué d'une croix

53, rue Victor Rogelet

Yvan ELDAROFF tué à Paris

29bis, rue Jacquart

Maurice GLORIEUX
et
Marceau GLORIEUX
tués à Tinqueux

Square des victimes de la Gestapo,
rue Jeanne d'Arc
Plaque apposée initialement 37, rue Cognacq-Jay

Antoine GUILLE
tué à Troyes

3, rue de Rouen

   Le plus jeune d'entre eux, Marceau GLORIEUX,étudiant aux Beaux-Arts de Reims, a laissé sur les derniers jours qu'il a vécus ce témoignage très émouvant :

   Dans cette bande dessinée très ironique, on sent la joie de la Libération toute proche.
   Mais les frères GLORIEUX, tués à Tinqueux par une patrouille allemande le 29 août 1944, ne connurent pas cette joie.
   Ce document accompagnait un article de Daniel PELLUS paru le 28 août 1980 dans le journal L'Union.

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