Des Rémois tombés au maquis

   Les maquis ont été des refuges pour tous ceux qui voulaient échapper aux recherches de l'occupant :
        - les jeunes menacés par le STO ( Service du travail obligatoire ) ;
        - les prisonniers évadés.
   Ils ont été aussi pour eux, un moyen de continuer la lutte.
   Ce fut le cas de Louis GORET et de Gilbert DESEUSTE,
volontaires FFI tombés sur une embuscade, l'un dans le Lot, le 10 juin 1944,
l'autre dans l'Ardèche, le 22 août 1944.

Square des victimes de la Gestapo,
rue Jeanne d'Arc
Plaque apposée initialement 9, rue Bruyant

Square des Martyrs de la Gestapo,
rue Jeanne d'Arc
Plaque apposée initialement 134bis, avenue d'Epernay

   Dans la Marne, le paysage de champs ouverts, plat, peu boisé ne se prêtait guère à l'implantation de maquis importants.
   Cependant il y en eut quelques-uns comme le maquis de Chantereine, à Champlat, près de Reims.

Le site de la ferme de Chantereine à Champlat

   Dans un article publié le 3 septembre 1980, le journal L'Union retraçait ainsi le drame de ce maquis qui, le 28 août 1944, a subi une attaque allemande :

   126 FFI très jeunes pour la plupart, originaires de la région surtout, se tiennent à l'endroit choisi pour les parachutages d'armes...
   Les Allemands l'ont su...
   Le terrain était idéal pour les parachutages, moins pour les maquis : une cuvette.
   Les automitrailleuses de la Wehrmacht dévalent la pente.
   Des obus pleuvent sur la ferme qui flambe.
   Les résistants dans leur majeure partie s'échappent et essaient de se mettre à couvert dans le bois voisin.
   Mais, hélas, il faut franchir quelques centaines de mètres et les cibles sont faciles...

Le monument de Champlat

   Le monument de Champlat porte le nom des 11 patriotes tués ce jour là.
   Quatre d'entre eux étaient de jeunes Rémois.

Roger CHAUVET ( 1926-1944 )

23, avenue de l'Yser

Robert GUILLEN( 1923-1944 )

48, rue Gambetta

Marcel JAZERON ( 1923-1944 )

69, rue Gambetta

André LEBEAUX  ( 1924-1944 )

39, avenue de l'Yser