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Se souvenir

   Oublier la déportation peut être une tentation pour les rescapés des camps de la mort, de moins en moins nombreux aujourd'hui, qui voudraient ôter l'horreur de leur mémoire et pour nous, qui pourrions dire : « Pourquoi réveiller ces souvenirs douloureux ? ».

   Cependant, notre travail sur les plaques et les témoignages des déportés que nous avons pu remontrer nous ont ouvert les yeux sur « L'impossible oubli ».
   La déportation fait partie de l'histoire mais d'une histoire encore suffisamment proche qui nous a permis en 1985 de recueillir les récits de ceux qui étaient revenus des camps de concentration.
   Beaucoup d'entre eux nous ont dit avoir lutté pour survivre afin de témoigner.
   Ils sont fidèles au serment qu'ils ont prêté du jour de leur libération :

" Plus jamais ça ! "

   Ce serment doit se répéter de génération.
   Nous sommes les premiers maillons de la chaîne du souvenir
et nous devons transmettre les témoignages douloureux et courageux des survivants.

   En 1945, les nazis ont tenté de faire disparaître toute trace du génocide.
   Aujourd'ui les négationnistes osent affirmer, contre toutes preuves, que l'extermination n'a pas eu lieu.
   Ceci renforce notre volonté de ne pas oublier d'autant plus qu'un certain nombre de gens voudraient réhabiliter le nazisme et que le silence les y aiderait.

   De nos jours, dans de nombreuse pays, des disparitions, des exécutions, la torture, la répression pour opinions politiques ou religieuses, le racisme existent.
   Le souvenir de la déportation doit nous amener a être vigilants et à réagir contre toutes les atteintes aux droits de l'homme.

Sauvegarder les plaques

ne pas laisser l'oubli s'installer
ne pas laisser la mousse effacer les noms ...

Ici demeurait
Guy THIENOT

patriote
mort en déportation
au camp de Maidanek
à 24 ans
1920-1944

58, avenue d'Épernay

Se souvenir des véritables coupables

33, rue Chabaud

   Sur cette plaque, le texte initial parlait de barbarie « allemande ».
   Cet adjectif gratté doit nous rappeler que la responsabilité est celle du nazisme et non celle du peuple allemand.

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