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Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi

Rencontre-témoignages organisée
par l’Association marnaise des lauréats du Concours de la Résistance et de la Déportation (AMLCRD)
et les Amis de la Fondation pour la Mémoire de la Déportation (AFMD51)
au Centre des congrès de Reimsle 29 novembre 2008
Introduction par Jocelyne Husson

" Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi "
thème du Concours national de la Résistance et de la Déportation 2009

Brochures éditée par l'Amicale des anciennes déportées du camp de Ravensbrück
à l'occasion de l'année internationale de l'enfant en 1979

   Ont témoigné lors de cette rencontre : 
      - Roger BOULANGER, qui, jeune mosellan de 17 ans, a refusé en mai 1943 d’être incorporé dans la Wehrmacht sous l’uniforme allemand. Déporté au camp du Struthof, puis à Flossenbürg, il est parvenu à s’évader lors d’une « marche de la mort » en avril 1945.
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      - Yvonne CHÂTELAIN, jeune résistante de la banlieue parisienne arrêtée à 17 ans, déportée à Ravensbrück en avril 1944.n
      - Francine CHRISTOPHE et Paulette GELLÉ, déportées à 11 et 8 ans à Bergen Belsen comme enfants juives, filles de prisonniers de guerre, et à ce titre considérées comme otages et non vouées à l’extermination à Auschwitz.
      - Raymond GOURLIN, déporté à Neuengamme en août 1944.
      - Yvette LUNDY, résistante marnaise, déportée à Ravensbrück en juillet 1944.

Rappel des modalités du concours

   Dans chaque groupe, classes de lycées d’une part, classes de 3e d’autre part, il existe 3 possibilités de concourir : 
      - soit par un devoir individuel, qui aura lieu le lundi 23 mars 2009 dans l’établissement scolaire, un devoir à rédiger sans documents personnels, en 3 heures en lycée, en 2 heures en collège
      - soit par un travail collectif d’un groupe d’élèves (deux minimum) aboutissant à un dossier associé ou non à d’autres supports. Pour ce dossier, ce qui est attendu ce n’est pas un amoncellement de faits, ce n’est pas du copié-collé d’extraits de sites internet, mais une réflexion personnelle, organisée, argumentée à partir des lectures et des témoignages. Le dossier sera valorisé par des documents bien choisis, ne servant pas seulement d’illustration mais surtout de support au texte, des documents identifiés par un titre et une légende, avec si possible l’indication de leur provenance, de leur source.
      - soit enfin par un travail collectif aboutissant à une production audiovisuelle de 50 minutes maximum, sous forme de cédérom, de DVD ou de vidéocassette.

    Ces travaux collectifs doivent être remis au plus tard le mardi 31 mars 2009.

Comment comprendre le thème
« Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi » ?

   Les « enfants » concernent une tranche d’âge de 0 à 14 ans, les « adolescents » une tranche d’âge de 14 à 18 ans. En fait ce n’est pas si simple puisqu’à cette époque la notion d’adolescence n’existait pas vraiment et l’on passait de l’enfance à l’âge adulte en entrant dans le monde du travail parfois dès 14 ans.
   Le « système concentrationnaire nazi » désigne les ghettos d’Europe centrale et surtout de Pologne où la population juive a été parquée, enfermée, affamée, avec une mortalité effroyable, surtout pour les plus jeunes, mais cette expression désigne surtout le système des camps.

La carte des camps

   - les camps de concentration où étaient envoyés ceux qui étaient jugés indésirables ou dangereux par le pouvoir nazi, en particulier les résistants, et même les plus jeunes d’entre eux ; on a souvent dit de ces camps qu’ils étaient des « camps de la mort lente », en raison du travail forcé, de la faim, des maladies, des mauvais traitements…
   - les camps d’extermination dont le but était de mettre à mort des populations que l’idéologie nazie jugeaient inférieures et vouées à disparaître, essentiellement les juifs et les tsiganes ; ces camps étaient des « camps de la mort immédiate », dès l’arrivée des convois, pour ceux qui n’étaient pas sélectionnés pour le travail et qui étaient dirigés sur les chambres à gaz, ce qui fut le cas de l’immense majorité des jeunes juifs et tsiganes déportés.

Pourquoi des enfants et des adolescents se sont-ils retrouvés
dans cet univers concentrationnaire ?

Les jeunes juifs et tsiganes

   Pour les juifs et les tsiganes, c’est le résultat de la politique nazie de persécution raciale et de génocide, de destruction de tout un groupe humain, jusqu’aux plus jeunes.

   En France, la persécution des enfants juifs a pris différentes formes de plus en plus terribles :
      - interdiction de jouer dans les jardins publics,
      - port de l’étoile jaune à partir de 6 ans,
      - arrestation le plus souvent en même temps que leurs parents surtout lors des arrestations massives de l’été 1942 qui au départ ne devaient, selon les autorités allemandes d’occupation, ne concerner que les adultes,
      - séparation brutale d’avec leurs parents déportés les premiers,
      - internement dans des camps en France, à Pithiviers et à Beaune la Rolande, près d’Orléans, à Drancy en région parisienne,
      - et finalement la déportation à Auschwitz.

   11 000 jeunes juifs de moins de 16 ans ont été déportés de France ; quelques dizaines seulement sont revenus.
    Dans la Marne, sur les 65 jeunes juifs de moins de 18 ans, il n’y eut aucun survivant. La moitié d’entre eux avaient moins de 10 ans.


   Le plus jeune d’entre eux, le petit André SZTAJNER de Reims n’avait que 6 mois lorsqu’il a été déporté avec sa maman et Arlette, sa sœur de 3 ans. Arrêtés en août 1942 alors qu’ils tentaient de passer en zone Sud, non occupée par l’armée allemande, ils ont été internés au camp de Mérignac près de Bordeaux, puis dirigés sur Drancy et finalement déportés à Auschwitz en septembre 1942.

André Sztajner dans les bras de sa maman

   Les quatre enfants FINKELSTEIN de Sainte-Ménehould, restés seuls après l’arrestation en juillet 1942 de leurs parents et des 2 aînés âgés de 18 et 20 ans, ont été arrêtés à leur tour en octobre 1942 et déportés de Drancy à Auschwitz en novembre.

De gauche à droite, Jacques 14 ans, Henri 7 ans et Léon 11 ans.
Nous ne disposons pas de photograhie de Nicole, 10 ans

   Les enfants AST de Saint-Memmie, Solange 18 ans et Marc 9 ans, ont été arrêtés à Lyon le 21 septembre 1943 et déportés avec leurs parents à Auschwitz en octobre.

Solange et son frère Marc, photographiés devant leur maison de Saint-Memmie
au cours de l'été 1942, un an avant leur déportation à Auschwitz

.    Les enfants SCHWARTZMANN ont été gazés avec leurs parents dès l’arrivée du convoi à Auschwitz en février 1944 : Marie-France à peine 1 an, Ginette, 2 ans, Madeleine 5 ans, Maurice 6 ans, Marcel 7 ans, Pierre 11 ans, Jeanne 12 ans, Antoinette 13 ans, Robert 15 ans, Simone 17 ans. Seules les deux sœurs aînées, Suzanne et Léa, ont survécu.

La famille Schwartzmann photographiée devant leur maison de Tinqueux
vraisemblablement à la fin de l'été 1943

   Des enfants juifs, fils et filles de prisonniers de guerre, ont eu après leur arrestation un parcours particulier. Après avoir été internés de longs mois dans des camps en France, ils n’ont pas été déportés vers le camp d’extermination d’Auschwitz Birkenau, mais à Bergen Belsen. Ce fut le cas de Francine CHRISTOPHE et de Paulette GELLÉ.

Les jeunes résistants

   Pour les résistants, la répression s’est intensifiée en 1944 et a de plus en plus englobé des adolescents.
   Sur les 88 000 déportés de France comme déportés politiques ou déportés résistants, environ 2 500 avaient moins de 18 ans. Il s’agissait surtout d’adolescents entre 16 et 18 ans. 53% d’entre eux seulement sont rentrés de déportation.
   Sur les 660 déportés marnais, 20 avaient de moins de 18 ans au moment de leur arrestation. Dans la plupart des cas, il s’agissait de jeunes hommes arrêtés comme réfractaires au STO (Service du travail obligatoire en Allemagne), pour quelques uns comme maquisards. Certains ont été arrêtés en même temps que leur père membre d’un réseau ou d’un mouvement de résistance.
   14 de ces jeunes déportés marnais sont rentrés de déportation.

   Joseph MISIAK
, jeune apprenti mécanicien qui participait à des transports d’armes parachutées, a été arrêté à Fismes en avril 1944, déporté comme résistant en juin au camp de Dachau, puis dans celui de Flossenbürg où il est décédé en novembre 1944, quelques jours avant son 17e anniversaire.

Joseph Misiak, résistant de 16 ans

Les bébés nés dans les camps

   Un cas tout à fait particulier, celui des bébés nés en camp de concentration, en particulier à Ravensbrück.
   Les résistantes enceintes n’étaient pas déportées directement, elles restaient en prison dans leur pays d’origine jusqu’à leur accouchement puis, séparées de leur bébé, elles étaient déportées. Mais des grossesses pouvaient passer inaperçues et des bébés sont nés à Ravensbrück
   Après une période d’avortements forcés, puis de mise à mort systématique des nouveaux nés, les bébés ont été laissés en vie, mais dans des conditions très précaires. Leurs mères affamées n’avaient guère de lait.
   Près de 800 bébés sont nés à Ravensbrück.
   Presque tous sont morts.
   Parmi les rares survivants se trouvaient 3 petits Français.
   
Ces bébés n’ont dû leur survie qu’à la solidarité : des déportées réservaient une part de leur maigre ration pour les mamans qui allaitaient, d’autres comme Marie-Jo CHOMBART DE LAUWE, jeune étudiante en médecine, tentaient de les soigner au mieux dans le block pour nourrissons que les responsables du camp avaient fini par créer en septembre 1944.

Quel a été le sort des enfants et des adolescents
dans cet univers concentrationnaire ?

   Pour la majorité des jeunes juifs et tsiganes, ce fut la mort dès l’arrivée du convoi.
   Certains, peu nombreux, qui paraissaient ou se disaient plus âgés qu’ils ne le l’étaient, ont été sélectionnés pour le travail forcé.
   D’autres ont été laissés momentanément en vie pour servir de cobayes.
   C’est ainsi qu’à Auschwitz existait un « jardin d’enfants », avec crèche, bac à sable, balançoires…, où étaient regroupés des jeunes enfants de moins de 6 ans, en particulier des jumeaux sur lesquels le docteur MENGELE, le médecin nazi du camp des tsiganes, a pratiqué des expérimentations pseudo médicales d’une grande cruauté.
   Des jeunes filles, parfois des fillettes, ont été passées avec d’abominables souffrances aux rayons X dans le but de les stériliser.
   Des enfants ont été transférés d’Auschwitz à Neuengamme pour y subir l’inoculation de la tuberculose.
   À l’approche des troupes alliées en avril 1945, ces enfants et les détenus qui tentaient de les soigner ont été exécutés dans la cave d’une école de Bullenhuser Damm à Hamburg.
   En ce qui concerne le sort des jeunes résistants déportés, à quelques exceptions près comme à Mauthausen où existait un kommando spécial de jeunes, ces jeunes ont été soumis au même régime que leurs aînés, un travail tout aussi pénible, des rations alimentaires aussi maigres.
   Certains n’ont survécu que grâce à la protection d’autres déportés.
   Guy LECRUX, un jeune résistant communiste rémois déporté à Auschwitz en 1942 et rentré en 1945, avait été pris en charge par deux déportés allemands qui, travaillant aux cuisines, réussissaient à détourner un peu de nourriture pour lui.

Guy Lecrux

« Je ne suis plus le gamin d'il y a quatre ans.
Il y a bien longtemps que je n'ai pas ri.
Je suis arrivé à avoir oublié la notion de la vie et de la mort.
Je n'ai rien, juste ma tenue rayée et mon numéro
de bagnard tatoué sur le bras gauche »
Guy Lecrux - Mai 1945  

Et après la guerre, pour les survivants si jeunes encore,
comment reprendre contact avec la vie ?

   Aucun discours ne peut remplacer les témoignages. Chaque situation a été particulière, selon que l’on retrouvait les siens ou pas, selon son état physique et moral au sortir de l’épreuve de la déportation, selon l’aide que l’on a pu recevoir ou pas…
   L’inhumanité de la déportation, plus inhumaine encore quand elle concerne des enfants et des adolescents, est apparue au grand jour au moment de la libération des camps entre janvier et mai 1945.
   Cette prise de conscience a abouti à des procès, comme le procès de Nuremberg impliquant des hauts responsables nazis, à la définition de « crimes contre l’humanité », mais aussi à l’adoption par l’Organisation des nations unies de textes fondamentaux de défense des droits de l’homme, en 1948 la Déclaration universelle des droits de l’homme et en 1959 la Convention internationale des droits de l’enfant.
   Il est vrai que les principes de cette convention sont loin d’être mis en pratique partout dans le monde, mais ce texte a le mérite d’exister et de servir de base à ceux qui luttent pour un monde plus juste.

Quelques éléments de documentation

Bulletins spéciaux consacrés au thème du Concours 2009

     " Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi - Concours de la Résistance et de la Déportation 2008-2009 ", Mémoire vivante - Bulletin de la Fondation pour la mémoiire de la Déportation, n° 57, n° spécial , septembre 2008.

     " Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi ", Résistance 08-09, bulletin pédagogique annuel, édité par le CDDP Val de marne et le musée de la Résistance nationale de Champigny dans le cadre de la préparation au concours de la Résistance et de la Déportation, novembre 2008.

     " Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi ", Dossier mis en ligne par Eric BROSSARD professeur relais au Musée de la Résistance nationale, CDDP 94 - Créteil, novembre 2008

     " Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi - Spécial Concours de la Résistance et de la déportation 2009 ", Le Patriote Résistant - Bulletin de la Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes, supplément au n° 826, décembre 2008. .

    " Les enfants et les adolescents dans le système concentrationnaire nazi - Spécial Concours de la Résistance et de la déportation 2009 ", Le Déporté - Pour la Liberté, bulletin de l’Union nationale des associations de déportés, internés et familles de disparus. UNADIF-FNDIR.

Ces deux bulletins édités par les deux principales associations de déportés sont diffusés dans les établissements et peuvent être consultés dans les CDI.

DVD

 Les enfants juifs fils et filles de prisonniers de guerre, déportés à Bergen-Belsen en mai et juillet 1944, adolescents juifs dans les camps, dvd-vidéo gratuit, Amicale de Bergen-Belsen - Union des déportés d'Auschwitz - Cercle d'étude de la déportation et de la Shoah, décembre 2008.
Francine Christophe et Paulette Gellé ont témoigné dans ce DVD.

 Bruno BAILLY, Le Struthof, contemplation et témoignage, dvd vidéo, 60 minutes, Mémoires et Histoire, Scérén-CRDP de Champagne-Ardenne, 2008.
La rencontre entre le camp du Struthof, lieu de mémoire unique en France, et Roger Boulanger

Témoignages 

   Francine CHRISTOPHE,
   - Une petite fille privilégiée - Une enfant dans le monde des camps 1942-1945, collection Mémoires du XXe siècle, le témoignage d'une petite fille rescapée du génocide, réédité par Press Pocket en 2001.
   Ce texte a fait l'objet d'une adaptation théâtrale par Francine CHRISTOPHE et Philippe OGOUZ présentée au Lavoir Moderne Parisien en 2000-2001.
    Sous le même titre, Anne-Marie SANGLA a réalisé un film-témoignage de 102 minutes découpé en 5 séquences, produit par G-PODS et distribué par le Scérén-CRDP de l'Académie de Versailles, 2006.
   « Petite fille privilégiée », parce que déportée à l'âge de 9 ans elle a cependant survécu et retrouvé ses parents, Francine Christophe témoigne devant des élèves de Troisième.
   -  La Fête inconnue - Histoire d'une résistance enfantine à Bergen-Belsen 1944, Paris, Fondation pour la mémoire de la déportation, 2007.


    Ida GRINSPAN et Bertrand POIROT-DELPECH, J’ai pas pleuré, Robert Laffont, 2002.
Le récit de la déportation à Auschwitz d’Ida à l’âge de 14 ans.

    Denise HOLSDTEIN, Je ne vous oublierai jamais, mes enfants d’Auschwitz, Collection Témoignages Édition n°1, 1995
Monitrice dans un centre d’enfants de l’UGIF, Denise a été déportée à 17 ans le 31 juillet 1944 avec le groupe d’enfants dont elle s’occupait.

    Marie-Jo CHOMBART DE LAUWE, Toute une vie de résistance, FNDIRP, 2002.
Elle y témoigne en particulier de la situation des bébés nés à Ravensbrück.

    Roger BOULANGER,
      - La déportation racontée à des jeunes - Parole et témoignage d'un ancien déporté, CRDP de Champagne-Ardenne, 2003 ;
      - Un fétu de paille dans les bourrasques de l'Histoire - Les tribulations d'un jeune Lorrain pendant la Seconde Guerre monduiale, Metz, éditions Serpenoise, 2007.

Sur les camps d’internement en France 

   Éric CONAN, Sans oublier les enfants, les camps de Pithiviers et de Beaune la Rolande, 19 juilletr-16 septembre 1942, Grasset, 1991.

   Lettres de Drancy, Tallandier, 2002.
   On trouvera dans cet ouvrage :
- cinq lettres adressées à ses camarades par
Louise JACOBSON (18 ans en 1942), depuis la prison de Fresnes et le camp de Drancy (pp. 187-191 ; 202-203 ; 230-232 ; 240-243 ; 245).
- la lettre adressée du camp de Drancy par Jacques FINKELSTEIN (14 ans en 1942) de Sainte-Ménehould, au directeur de la colonie scolaire du Comité Amelot, organisation animée par David Rappoprt jusqu'à son arrestation et sa déportation en juin 1943, qui prenait en charge les enfants juifs orphelins (p. 210).
- la lettre adressée du camp de Drancy par
Fanny CELGOH-SDEGAL (18 ans en 1943) au père Danaël, (p.  259).
- lettre adressée du
camp de Drancy par Francine CHRISTOPHE (11 ans en 1944)   à son père prisonnier de guerre  (p. 269). 

Sur les enfants juifs marnais déportés

   Jocelyne HUSSON, La déportation des Juifs de la Marne, Presses universitaires de Reims, 1999, disponible dans les CDI.

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