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La cérémonie de la remise des prix
à Châlons-en-Champagne
le 30 avril 2000

Allocution de Mme Yvette LUNDY
déportée à Ravensbrück

Allocution de Jacques SONGY
déporté au Struthof

Allocution de Michel THENAULT
Préfet de la région Champagne-Ardenne,
Préfet du département de la Marne

Le Palmarès 2000

 








Allocution de Madame Yvette LUNDY,
déportée à Ravensbrück

   Monsieur le Préfet,
   Mesdames et Messieurs les conseillers généraux,
   Mesdames et Messieurs les maires, les représentants du corps enseignant,
   et vous lauréats.

   C'est avec une profonde émotion que je vais rappeler la vie subie dans les camps.
   Merci, Monsieur le Préfet de permettre ce témoignage dans ces salons de la Préfecture.

   Ma Résistance s'est arrêtée net dès que la Gestapo est venue m'arrêter, puis m'interroger dans les locaux du Cours d'Ormesson.
   Ensuite, c'est la prison de Châlons, le fort de Romainville et, toujours sous escorte brutale le petit camp de Neuenbrem.
   Là c'est un contact avec les cris et la brutalité.
   Préambule à ce qui allait suivre.

   Après quelques jours, nous quittons ce camp, entassées à 120 dans un wagon à bestiaux, portes plombées et barbelés aux lucarnes.   
   Il y fait chaud, les odeurs pestilentielles gênent la respiration comme le manque d'air.
   Nous avons faim et soif. Quatre jours, trois nuits.
   Quelle angoisse pour aller vers l'inconnu !
   Cet inconnu s'appelle Ravensbrück.

   Dès l'arrivée à la petite gare de Furssenberg, il faut se ranger " zu fünf ", mais chacune ne comprend pas que cela veut dire par 5.
   Les hurlements gutturaux écorchent nos oreilles et nous font trembler de peur, le museau des chiens accrochés aux mollets, les coups de crosse de fusil, les coups de gourdin obligent à avancer.

   Voilà le portail du camp de Ravensbrück qui paraît nous écraser dès qu'on le franchit.

   Choc brutal ! C'est un autre monde : des êtres faméliques, corps amaigris, les yeux creux, têtes tondues se traînent avec leurs guenilles.

   En quelques jours nous allons leur ressembler.
   Nous passons à la fouille, devons abandonner tout ce que nous possédons : bijoux, vêtements, médicaments, lunettes, chaussures.
   Ensuite, c'est la douche commune dans un immense hangar puis la désinfection. Habillées de guenilles quand il n'y a plus de tenues rayées.
   Nous sommes méconnaissables avec les cheveux tondus.

   La promiscuité est totale : les voleuses, les criminelles, les prostituées voisinent avec le professeur, l'infirmière, la religieuse.
   Ajoutons à cela la cacophonie des diverses langues.

   Jamais seule ! Jamais le silence !   

   L'installation dans le bloc après un appel prolongé se fait sous les cris et les coups de gourdin de ces êtres abjects que sont tous ces SS qu'on ne peut considérer comme des hommes ou des femmes

   Il faut chercher un châlit libre. On s'y blottit afin d'éviter la schlague. Quelle odeur !
   Les déportées qui s'y sont couchées précédemment ont laissé la trace de leur dysenterie, de leurs abcès purulents.
   La vermine y règne et s'empresse de se régaler d'un sang neuf.
   Quelquefois, nous y sommes à 2 ou 3, en cas de surnombre.

   Nous sommes affamées et maigrissons à vue d'œil, car les 200 grammes de pain et la très très maigre soupe, distribués en principe chaque jour, transforment nos corps en squelettes ambulants.
   Il faut cependant assister à tous les appels qui peuvent durer jusqu'à 5 à 6 heures par jour, quelquefois durant la nuit.

   Nous sommes dans un camp de mort lente, c'est-à-dire que nos bourreaux vont nous faire travailler avec ce qui nous reste de forces.
   Combien en sont mortes. Casser des cailloux dans la carrière, travailler 12 heures de jour ou de nuit, pousser de lourds wagonnets est au-dessus de nos possibilités.
   Oui, nous sommes des esclaves, mais notre pensée reste libre, " ils " ne peuvent nous
la prendre ?
    Au cours des longs appels nous nous épaulons et essayons d'accrocher le moral.

   Il y avait des examens médicaux, toujours en présence des SS. Nues. Ils ricanaient.
   Toutes ces séances furent très pénibles. Je garde un souvenir douloureux d'une terrible humiliation, car devant ces êtres odieux, installées en position adéquate, il a fallu subir brutalement, méchamment, sans hygiène, une visite gynécologique !

   Je ne puis oublier les cris déchirants et les pleurs de petites filles tziganes que l'on séparait de leur maman pour les stériliser.

    Je ne dois pas taire la cruauté immonde appliquée dans les camps d'extermination, en particulier à Auschwitz-Birkenau où tant de familles juives ont souffert avant d'être exterminées.
   Entrer par la porte, sortir par la cheminée !

   Nous ne pouvons oublier. Une plaie profonde est toujours prête à saigner.

   Nous savons ce que vaut la vie et la Liberté dont elle a besoin.
   Nous survivons pour passer un message.
   Merci, jeunes lauréats et professeurs de l'avoir compris.
   Merci aussi à cette jeune association d'anciens lauréats qui transmet la continuité et les valeurs de ce sacrifice.

    Si nous n'étions pas revenus, l'Histoire s'écrirait autrement.

   J'ai confiance en une belle jeunesse.

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Allocution de Jacques SONGY ,
déporté au Struthof

   Depuis plus de 30 ans que nous témoignons dans les collèges, les lycées, avant même l'institution définitive du Concours de la Résistance et de la Déportation, les générations d'élèves se sont succédées.
   C'est ainsi que tout naturellement nous rencontrons, depuis quelque temps déjà, les enfants de nos premiers candidats et lauréats.

« Témoignez !  »

   Cela veut dire que le Concours de la Résistance et de la Déportation initié par les Combattants volontaires de la Résistance ( CVR ) et l'Union Nationale des Déportés, rejoints par toutes les organisations de Déportés et Résistants, poursuit son chemin grâce bien sûr à l'Education nationale, aux chefs d'établissement, au dynamisme des fidèles professeurs d'histoire, et à la générosité des communes et du conseil général.
  J'oubliais, un peu aussi, grâce à notre volonté à nous anciens déportés et résistants de témoigner.

   Car nous témoignons maintenant. On croirait une fable : Que faisiez-vous en rentrant des camps de concentration ? Nous nous taisions ! Vous vous taisiez, eh bien ! témoignez maintenant ".
   
   Vous le savez, parfois il faut du temps pour extirper quatre mots sur leur expérience concentrationnaire à certains de nos camarades, mais il arrive que la bonne question et une ambiance propice déclenchent des récits dépouillés de tout artifice, mais remplis d'une profonde émotion pudiquement cachée.

Connaissances et récits

   C'est ce que bon nombre d'entre vous ont su transmettre à partir de la mise en confiance de leurs interlocuteurs.
   Le sujet de cette année exigeait des connaissances sur l'univers concentrationnaire dans le système nazi.
   Il demandait aussi une réflexion sur le fonctionnement des camps.
   Il y a dans tous ces travaux des anecdotes, des scènes dramatiques qui nous replongent dans ce passé qui en définitif nous colle à la peau.
   Peut-être faut-il citer d'emblée les plus imagées et celles qui résument des scènes, ô combien vécues, ressenties parfois à travers un vocabulaire expressif.
    Je cite donc : " Faux papiers, vraies arrestations. Tous les moyens sont bons pour tomber aux mains des Allemands : dénonciations, rafles, malchance. Après s'être battu pour sa patrie, pour un idéal, il va falloir se battre pour sa survie … Maquisards, opposants politiques, Juifs, les non Aryens et les autres, tous sont envoyés dans les camps… "
   Et plus loin : " L'arrestation violente et sanglante entre deux " Teutons flingueurs " précèdent le séjour à la Gestapo locale ".

   Mais il y a aussi cet épisode connu et vécu par certains camarades ici présents sur le train de la mort parti le 2 juillet 1944 de Compiègne vers Dachau.
   " Les Allemands sont intransigeants. On n'essaye pas de s'échapper. Quelques uns tentent un coup. Les SS choisissent alors 5 hommes et les abattent ".
   Même récit, mais sur un autre registre, raconté sobrement au long d'un croquis, qui retrace ce parcours, extrait d'un dossier particulièrement élaboré : " Reims - Kilomètre 106 - 2 juillet 14 heures 35 à 20 heures 03 - Température extérieure 34° - 50 dans les wagons - pas d'eau - 248 morts - Vitry-le-François - Nous avons rassemblé en tas dans les wagons 64 morts afin de ne pas marcher sur eux - Munich … des gosses de la Jeunesse hitlérienne nous jettent des pierres et nous crient des mots injurieux ".

   Parfois dans ces témoignages, on découvre le récit d'un copain cité : " Nous étions réveillés très tôt le matin par le Kapo. Nous devions immédiatement sortir de nos baraquements pour répondre à l'appel qui durait deux heures en général.
   Nous étions alignés par colonne de cinq et nus de la tête aux pieds, nous attendions dehors, gelés, à cause de la température qui atteignait généralement - 25° en hiver… ".

« Construire quelque chose »

   La description minutieuse et très évocatrice du camp du Struthof reportée dans ce dossier à la suite d'un voyage de classes de terminale et de première, est un vrai document qui à lui seul répond à la question.
   Qu'est-ce que le système concentrationnaire nazi ?
    Je relève cette seule phrase : " Dans la nuit du 1er au 2 septembre 1944, 108 membres du réseau " Alliance " sont massacrés dont 15 femmes ainsi que 33 membres du groupe Alsace-Vosges ".
   Comment vous dire d'une voix neutre que nous étions cette nuit-là 4 ou 5 Marnais, résistants ou otages, serrés les uns contre les autres, dans une baraque à quelques 30 mètres de cette scène d'apocalypse sursautant à chaque détonation…

   Ne pas rester sur cette image, retrouver la vie, donner la vie, l'espoir, construire quelque chose, " un monde nouveau " comme le disait le serment des survivants dans leurs défroques rayées.
   
Nous l'avons tenté.
   Jeunes et moins jeunes ici présents, c'est à vous de continuer.

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Allocution de Michel THENAULT,
préfet de la région Champagne-Ardenne,
préfet du département de la Marne

   Je suis heureux de vous accueillir à la préfecture ce 30 avril, à l'occasion de la remise des prix aux lauréats départementaux du concours national de la résistance et de la déportation.

   Cette année est le 55ème anniversaire de la libération des camps de concentration.
   C'est aussi pour nous le moment de se souvenir des déportés.

   Nous avons, comme chaque année commémoré partout en France, cette journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation.
   Nous leur avons témoigné de la reconnaissance due à tous ceux qui ont combattu et qui ont souffert pour la liberté, les valeurs fondamentales de notre République.
   C'est le sens profond, Mlles et MM. les lauréats, de votre engagement dans ce concours et cette cérémonie de remise des prix aujourd'hui contribue à cette reconnaissance.
   Je vous renouvelle, M. le Président, M. l'Inspecteur d'Académie, Mesdames et Messieurs, mes remerciements pour avoir organisé et participé à cette démarche.

   Le thème retenu porte justement sur l'univers concentrationnaire dans le système nazi, les camps de concentration et d'extermination, les causes, le fonctionnement et les conséquences de ce phénomène concentrationnaire.
   Ce thème de réflexion, si on veut l'aborder profondément comme vous l'avez fait, exige recherches locales, recherches de témoignages auprès des survivants et vous avez su, Mlles et MM. les concurrents et lauréats du département, recueillir ces témoignages d'hommes et de femmes qui ont vécu cette période, et dont certains nous honorent de leur présence.

   Vous avez été 183 à participer à la rédaction de devoirs individuels, ce qui témoigne d'un incontestable intérêt pour le thème du sujet, et 121 ont remis un mémoire individuel ou collectif.
   
Comme le notait M. le Président CHABAUD, ces niveaux de participation enregistrés confirment le classement du département de la Marne parmi les meilleurs au niveau national.
   Je vous en remercie en même temps que j'exprime ma gratitude au corps enseignant.

   Le jury départemental a finalement distingué 55 lauréats, soit une augmentation de 1/3 de récompenses par rapport à 1999 - 44 filles ( 13 filles de plus par rapport à 1999 ) et 11 garçons - représentant 8 collèges et 5 lycées.
   Ces résultats confirment la qualité des prestations.
   Ils confirment aussi l'intérêt des plus jeunes d'entre nous - non seulement à cette période de leur histoire - mais leur attachement aux valeurs qui fondent notre société. Ils montrent leur aversion au totalitarisme qui se confond avec la barbarie.

   Vous êtes, Mlles et MM. les candidats lauréats, porteurs des valeurs que se donnera demain notre pays.
   Vous avez été, en participant à ce concours, les porte-parole des autres jeunes filles et jeunes gens de votre génération et votre message est clair.
   Il est pétri de générosité, de reconnaissance, d'émotion.

   Vous apprenez mais en même temps vous donnez une leçon pas seulement une leçon d'histoire, mais aussi une leçon d'humanité.

   Je voudrais donc vous exprimer ma gratitude pour avoir rendu hommage à votre manière de la plus belle qui soit, aux victimes des camps de concentration et d'extermination.

   Cinquante cinq ans nous séparent de la libération des camps de concentration et d'extermination.
   Ceux qui y étaient, ceux qui sont là aujourd'hui ont trouvé, au prix d'un courage inouï, les moyens de faire échec à la tentative d'avilissement et d'anéantissement organisée méthodiquement par des esprits démoniaques.
   Ils ont aussi montré que force devait rester à la vie.
   Ce sont eux qui nous enseignent le prix de la liberté dont nous jouissons chaque jour, ce prix fait de sacrifices, de souffrances et d'héroïsme.

   Pour vous, Mlles et MM., comme pour moi et quelques autres réunis cet après-midi qui avons eu le privilège de ne pas connaître cette période, pour vous comme pour moi qui n'avons connu qu'une France libérée, c'est le devoir de mémoire et de reconnaissance qui doit nous animer, singulièrement aujourd'hui.

   Au-delà, c'est à une leçon de civisme que nous convie le combat pour la liberté qu'ont mené ceux dont nous nous souvenons et que nous honorons aujourd'hui.

   Je sais que c'est tout cela qui a motivé votre engagement et votre travail.

   La tragédie des camps, la Shoah, la solution finale, vous l'avez abordée avec les témoignages des rescapés, les études menées sur le sujet dans le contexte régional et local.
   Je pense par exemple à l'ouvrage de Mme Jocelyne HUSSON sur " La déportation des Juifs de la Marne ( 1942-1944 ) " dont il faut retenir notamment que, sur 316 déportés juifs, seuls 11 sont rentrés des camps.
    Je ne peux citer ici tous les écrits, mais ils sont nombreux.
    Certains de leurs auteurs sont ici, cet après-midi.
 
  Vos devoirs en perpétuent l'actualité.
    N'oublions pas ces faits et, si je peux me permettre de m'adresser directement à vous Mlles et MM. les lauréats et participants, n'oubliez pas que les droits demeurent sans effet si on oublie les valeurs sur lesquelles ils se fondent.
   C'est vous qui allez construire la France, l'Europe, le monde de demain.
   Rien n'est jamais totalement acquis.
   La sauvegarde de nos valeurs suppose vigilance pour que les sacrifices ne demeurent pas vains.

   La résistance a prouvé que faire de cet idéal un principe d'action permet de refuser, puis de créer les moyens de détruire l'oppression.

   Prendre appui sur des expériences singulières, des destins individuels ou collectifs souvent tragiques dans une période où l'entreprise nazie a submergé l'Europe, afin de montrer aux générations suivantes le prix de la dignité humaine, tel est l'objectif et le sens du concours.

   Je voudrais donc à nouveau adresser mes félicitations aux lauréats pour avoir su, à travers leurs recherches, mettre en valeur l'inestimable patrimoine de la mémoire de la résistance et de la déportation.
   L'existence de l'association marnaise des lauréats du concours de la résistance et de la déportation en témoigne de même qu'elle confirme que le devoir de mémoire est vivant dans notre département.

    Je renouvelle mes remerciements chaleureux aux organisateurs de ce concours et à tous ceux qui s'y sont impliqués :
       - associations d'anciens combattants résistants et déportés et, à travers elles, MM. CHABAUD, SONGY et LESANNE ;
       - les services de l'inspection académique et en particulier M. l'Inspecteur d'Académie, les chefs d'établissements publics et privés et leurs enseignants ;
       - les membres du jury départemental ;
       - enfin, les collectivités locales qui ont doté le concours.

   Pour clore mon propos en illustrant toute la portée d'un thème du concours cette année,
je rappellerai des propos tenus à l'Albert Hall, le 18 juin 1943 par Pierre BROSSOLETTE :

« Ce que demandent nos morts, ce n'est pas de les plaindre
mais de les continuer.
   Ce qu'ils attendent de nous,
ce n'est pas un sanglot, mais un élan. »

   Cet élan Mlles et MM. les lauréats, personne mieux que vous ne pouviez lui donner vitalité et de fait, vous avez su, au travers de vos mémoires, l'impulser.
   L'enthousiasme est votre ressort, vous avez su nous le faire partager.
   La reconnaissance, la vigilance, le refus, l'espoir et le désir de construire, sont les mots clefs de votre message.
   Permettez-moi de nous y associe
r.

Michel Thénault, préfet de la région Champagne-Ardenne,
préfet du département de la Marne et Madame Thénault,
au milieu des lauréats marnais

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Le Palmarès 2000

Quatre lauréats ont été sélectionnés pour concourir devant le jury national

         1/ Dans la catégorie « mémoire collectif » :
                 - Delphine DAGAS et Flavie PERINET, élèves de 1ère au lycée Charles Péguy de Châlons-en-Champagne ;
                 Renaud CHAPUT et Clément PINCHEDEZ, élèves de 3ème au collège Jules Ferry de Vertus.

         2/ Dans la catégorie « dissertation » :
                 Jeanne PRIEUR, élève de terminale au lycée Charles Péguy de Châlons-en-Champagne ;
                Cindy MENIL, élève de 3ème au collège Terres-Rouges d'Epernay.

Une cinquantaine de prix départementaux ont été décernés 

         1/ Dans la catégorie « mémoire collectif » les lauréats sont  :
                des élèves de terminale des lycées Jean Jaurès de Reims et Pierre Bayen de Châlons-en-Champagne ;
                
des élèves de 1ère du lycée Charles Péguy de Châlons-en-Champagne ; 
                des élèves du lycée Georges Clemenceau de Reims ;
                des élèves des collèges Perrot d'Ablancourt de Châlons-en-Champagne, Vieux-Port de Vitry-le-François,Terres-Rouges et Jean Monnet d'Epernay,
Jean Moulin de Saint-Memmie et Jules Ferry de Vertus.         

         2/ Dans la catégorie « dissertation » :
               des élèves de terminale des lycées Georges Clemenceau de Reims, Pierre Bayen de Châlons-en-Champagne et Léon Bourgeois d'Epernay ;
               des élèves de 1ère du lycée Charles Péguy de Châlons-en-Champagne .
               des élèves de 3ème des collèges Jean Moulin de Saint-Memmie, Perrot d'Ablancourt de Châlons-en-Champagne, Saint-Exupéry d'Avize, Stéphane Mallarmé de Fère-Champenoise et Terres-Rouges d'Epernay.

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