Histoire et mémoire 51 > Commémorations > 16 Juillet : Journée nationale à la mémoire des victimes des crimes racistes et antisémites
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16 Juillet
Journée nationale à la mémoire des victimes
des crimes racistes et antisémites de l'État français
et d'hommage aux Justes de France

   Le décret du 3 février 1993 a instauré le 16 juillet « Journée nationale commémorative des persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite " gouvernement de l'État français " (1940-1944) » .
   La date choisie pour cette commémoration correspond à la date anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver, au cours de laquelle la police française a arrêté les 16 et 17 juillet 1942, 13 152 Juifs de la région parisienne dont 4 115 enfants.
   Cettte commémoration est célébrée le 16 juillet si le 16 juillet tombe un dimanche, ou le dimanche qui suit.

   Conformément à l'arrêté du 5 mars 1993 portant application de l'article 3 de ce décret, une plaque du souvenir a été érigée au chef-lieu du département de la Marne.

   Cette plaque apposée sur la façade de la synagogue de Châlons-en-Champagne, rue Lochet, a été inaugurée le dimanche 18 juillet 1993, en présence de Jean-Paul MARTY, préfet de la région Champagne-Ardenne, préfet de la Marne, de Jean REYSSIER, maire de Châlons, et de Jacques DAVID, président du Consistoire israélite.

   Le 29 février 2000, une proposition de loi déposée par le député socialiste, Jean LE GARREC, président de la Commission des affaires sociales, a institué le 16 juillet, jour anniversaire de la rafle du Vélodrome d'Hiver, « Journée nationale à la mémoire des victimes de crimes racistes et antisémites de l'Etat français et d'hommage aux Justes de France ».
   Le but de cette loi est de lever les ambiguïtés du décret de 1993 qui fait référence aux « persécutions racistes et antisémites commises sous l'autorité de fait dite " gouvernement de l'État français (1940-1944) " », et d'affirmer explicitement qu'il s'agissait bien de « crimes racistes et antisémites de l'État français », sans circonvolutions et sans mettre l'État français entre guillemets.
   Le rapporteur de cette loi, Daniel MARCOVITCH, en a souligné la portée en ces termes : « Il importe aujourd'hui de reconnaître que l'État français, légal à défaut d'être légitime, a bien participé à ces crimes ».


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